Quelles sont les caractéristiques techniques de l'échangeur SPRING ?

Modifié

Il est important de distinguer nos deux générations de SPRING actuellement disponibles :

  • Le SPRING3, avec son échangeur en polymère, commercialisé à partir de juillet 2022 dans les versions suivantes : 

    • SPRING 425 Shingle Black isolé - DSTI425M12-B320SBB7

    • SPRING 425 Shingle Black non-isolé - DSTN425M12-B320SBB7
       

  • Le SPRING4 avec son échangeur en aluminium commercialisé à partir de mai 2024 dans les versions suivantes : 

    • SPRING4 425 TOPCon isolé - DSTI425-108M10TB-03 

    • SPRING4 425 TOPCon non isolé - DSTN425-108M10TB-03 

    • SPRING4 425 TOPCon à ailettes - DSTF425-108M10TB-03

SPRING4

L'échangeur thermique du panneau solaire SPRING4 TOPCon est en Aluminium, dans un alliage spécialement dédié aux panneaux solaires thermiques.

Nous avons choisi ce matériau pour plusieurs raisons : 

  • car il permet d’avoir une pression de service constante dans le système

  • pour un échange thermique optimal avec l’environnement externe du panneau qui permet un meilleur rendement dans le cas d’un couplage avec l’évaporateur d’une pompe à chaleur.

L'échangeur thermique est composé de

  • 304 canaux d'environ 3 mm de diamètre

  • deux collecteurs de diamètre 35.4 mm qui servent à répartir l'eau dans ces canaux.

Ce design spécifique à DualSun est protégé par des brevets internationaux.


SPRING3

L'échangeur thermique des panneaux SPRING3 est réalisé en PolyPropylène (plus précisément nous utilisons un Block-Copolymer). Il est composé de 165 canaux d'environ 5 mm de diamètre et de deux collecteurs qui servent à répartir l'eau dans ces canaux.

Nous avons choisi ce matériau pour plusieurs raisons : 

  • D'une part, le PolyPropylène a été conçu et testé pour résister 40 ans sur des applications de chauffage solaire. Cela a été confirmé par une étude de vieillissement théorique menée par le laboratoire PIMM du CNRS, ainsi que par des essais de vieillissement accéléré au TÜV Rheinland.

  • D'autre part, le PolyPropylène est déjà utilisé depuis des dizaines d'années sur des types d'applications similaires. Par exemple, il existe déjà des capteurs thermiques en chauffage piscine qui utilisent le même matériau que l’échangeur DualSun SPRING depuis des dizaines d’années.

Cela dit l’échangeur DualSun est beaucoup plus protégé qu’un capteur thermique de chauffage piscine donc sa longévité sera plus importante : 

  • L’échangeur est positionné derrière le laminé photovoltaïque qui constitue une barrière anti-UV très efficace (verre, EVA, backsheet...)

  • Les températures dans l’échangeur DualSun SPRING sont limitées par le photovoltaïque qui récupère aussi de l'énergie. L’échangeur DualSun atteint ainsi une température de stagnation plus faible que l'échangeur en plein soleil sans laminé photovoltaïque,

  • Nos préconisations sur la pression sont claires : si le panneau ne dépasse pas 1,5 bar en fonctionnement, il aura une longévité exceptionnelle.

Ce design spécifique à DualSun est protégé par des brevets internationaux.


À quel test en pression les panneaux DualSun SPRING sont-ils soumis avant d'être installés ?

Chaque panneau DualSun SPRING4 comme SPRING3 est testé en sortie de production à 1.5 fois la pression de service maximale autorisée (voir la fiche technique du module dans l’espace documentaire DualSun) pour vérifier leur étanchéité. Le protocole et les outils de test sont standards et certifiés dans l'industrie du solaire thermique.

La mesure effectuée est une mesure en variation de pression dans le panneau sur une durée donnée ensuite convertie et communiquée sous la forme d'un taux de fuite.

La variation de pression autorisée sur la durée du test correspond à zéro, +/- le seuil de détection du banc de test, de l'ordre du dix-millième de la pression atmosphérique dans l'échangeur thermique (soit un seuil haut équivalent à 3ml/min après conversion par PV=nRT dans le cadre du test).

Le contrôle étanchéité à l’air remplace avantageusement le test hydraulique en production industrielle. Les fabricants (solaire thermique, automobile, médical,…) font ainsi car le test en air est plus exigeant. La masse volumique de l’air est presque 1000 fois plus petite que celle de l’eau (1,2kg/m3 contre 997 kg/m3) donc le débit de fuite à l’air sera beaucoup plus important que celui à l’eau pour une même taille de trou éventuel.

Le protocole de test pression appliqué a été validé par l’ensemble de nos organismes de certification à travers le monde dans le cadre du Solar Keymark (EUR), ICC-SRCC (USA), CEC (AUS)...